Aokigahara, est une forêt de 35 km² qui s'étend à la base du mont Fuji au Japon. Connue sous le nom de Jukai, c'est une forêt à l'histoire encore relativement jeune, datant d'environ 1 200 ans. Aokigahara est connue pour le nombre important de personnes mortes retrouvées dans cette forêt depuis les années 1950, et dont la cause est, dans la plupart des cas, due à un suicide. Du moins c’est ce qu’ont rapportées les dernières analyses de la police mais il semblerait que les sorcières ne soient pas étrangères à quelques cas de décès … La forêt la plus hantée du monde dit-on, du moins c’est ce que les légendes racontent pour éloigner la population. Les sorcières ont élu domicile dans cette dernière part de nature encore vierge et qui n’abrite aucun humain. La plupart des congrès de sorcières ou sabbat ont lieu ici.

Yaku-shima est une île de l’archipel Ōsumi, située au sud de Kyūshū au Japon, dépendant de la préfecture de Kagoshima. Yakushima possède une végétation luxuriante, car il y pleut presque tous les jours. Il existe ainsi un proverbe local qui dit qu'« il pleut 35 jours par mois à Yakushima ». On y trouve une cinquantaine de sortes de fleurs particulières à l'île ainsi que plusieurs centaines de mousses rares. On recense 1 900 espèces et sous-espèces végétales dont de fameux cèdres millénaires. La curiosité reste le himeshara, un arbre de couleur orangée, dont la sève est froide.

Arashiyama est un lieu-dit du nord de l'arrondissement Nishikyō et du sud de l'arrondissement Ukyō, à l'ouest de Kyoto, au pied du mont Arashi dont il porte le nom. Les chemins qui serpentent dans la bambouseraie constituent une agréable promenade empreinte de zénitude. On y éprouve un sentiment de petitesse face à ces bambous pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut. Lorsque le vent souffle, on peut entendre les bruissements et grincements des tiges qui plient sous la brise. Et lorsque la lumière est au rendez-vous, elle offre une véritable magie au lieu.

Dewa Sanzan est l’une des terres d’élection du Shugendô, une tradition spirituelle millénaire au Japon. Mêlant shintoïsme et bouddhisme, celle-ci privilégie la relation entre l’homme et la nature. Ses adeptes, les shugenja, recherchent la voie des pouvoirs spirituels divins par l’ascèse. Les pèlerins gravissent ces trois montagnes depuis près de 1 500 ans. La traversée de ces trois sommets lors d’un pèlerinage, appelé sankan sando, représente la mort et la renaissance. Chaque mont a en effet une signification particulière.

Shirakami-Sanchi est une immense étendue sauvage de quelque 130 000 hectares, située entre les préfectures d’Aomori et d’Akita, au Nord-Est de l’île de Honshu. Sa forêt vierge de hêtres, la seule ayant subsisté dans cette zone tempérée froide. Dans la partie nord-est de Shirakami-Sanchi, au cœur d’une vallée, les chutes d'Anmon, trois cascades proches les unes des autres. Cette région reculée sans aucune route ni sentier comporte les derniers vestiges des forêts tempérées du Japon.