Shibuya reste l'un des quartiers qui attire et fascine autant à Tokyo. Il faut dire que l'arrondissement, un des plus chers de la capitale japonaise pour les loyers et l'immobilier, offre un éventail varié d'activités et de loisirs dans un cadre agréable et chaleureux. Quartier plutôt jeune, il regroupe la plupart des night-clubs branchés, un cinéma ainsi que plusieurs Karaoké pour passer une bonne soirée. Shibuya est un endroit de fête où se déroulent la plupart des évènements en ville, c’est pour cette raison que la zone est quadrillée méticuleusement par des patrouilles de police. Sinon c’est un endroit où il fait bon vivre pour les citoyens et les sorcières cachées.

Autrefois résidentiel, le quartier de Shinjuku, concentre aujourd'hui gratte-ciels et grands magasins. Dominé par l'hôtel de ville de Tokyo, Shinjuku donne le vertige, mais pas seulement pour ses architectures… Le quartier bat sans cesse la chamade au fil des trains et des rasades jusqu’à plus soif. Emporté par la foule, chacun dans la journée peut faire ses emplettes, aller à la grande librairie Kinokuniya-shoten, chercher la bonne affaire dans un grand magasin, trouver un objet pratique et improbable à Tokyu Hands, dénicher un CD introuvable en Europe. Shinjuku est rapidement devenus un quartier des affaires et le marché du travail y bat son plein. C’est dans ce quartier que sont établis le commissariat de police centrale et les tribunaux chargés des affaires de sorcières. L’endroit où il ne vaut mieux pas trop traîné quand on en est une …

Kabukichô est le quartier des loisirs et des plaisirs par excellence. Une sorte de quartier rouge hollandais à la sauce teriyaki si vous préférez ! Vaste citadelle de la fête et du vice, on retrouve dans ce quartier restaurants, bars et boîtes de nuit. Mais ce n’est pas tout. Notons la présence de nombreux « love hotels » ; ces hôtels que l’on réserve à l’heure et qui proposent moult chambres à thèmes. Lorsque vient la nuit, on observe dans ces rues un spectacle typiquement japonais : des rassemblements de « host ». Certains établissements sont dirigés par des yakuzas, démons pour la plupart, et en ont fait leur quartier général à Tokyo. Cette section de la capitale est très peu règlementée par la police, alors si vous vous y promenez, veillez à surveiller vos arrières.

Autrefois réputé pour ses magasins d’appareils ménagers, ce quartier a muté en un fief de la culture otaku. Désormais, la planète manga, ses cosplay et ses maid café cohabitent avec les transistors et les produits électroménagers d’antan. Akihabara connaît depuis une décennie une permanente reconversion. Ordinateurs et équipements high-tech laissent place aux figurines, aux cartes à échanger, aux jeux vidéo, aux fanzines et autres DVD. C’est un quartier plutôt tranquille où la police n’est pas trop présente et où chacun peut trouver un peu de repos et de bon temps. Le centre scientifique de l'État à prit racine ici, ainsi que des écoles et des lycées pour les étudiants Japonais.

Le quartier d'Ueno est riche en histoire. En 1868, c'était un lieu de résistance des derniers samouraïs, quelques deux mille fidèles au shôgun, qui luttaient contre les troupes impériales. Les faits ont donné tort aux partisans des Tokugawa. Le nouveau gouvernement transforme le fief des vaincus en un vaste jardin ouvert au public. Haut lieu de réjouissance pour admirer les cerisiers en fleur, le verdoyant parc d’Ueno reçoit maints visiteurs. L'été, son étang est peuplé de lotus fleuris. De nombreux étudiants des universités de Tokyo s’y retrouvent, côtoyant familles en promenade et couples en quête de discrétion. Il y a aussi le zoo d’Ueno, le plus ancien du Japon. Plusieurs institutions culturelles se trouvent dans ce quartier, dont le remarquable Musée national de Tokyo. Les plus grandes universités se trouvent ici ainsi que l’hôpital le plus grand de Tokyo, réunissant toutes les sections médicales qui existent.

Harajuku s'impose dans les années 1990 comme le lieu de ralliement des jeunes Japonais que la consommation de masse et la standardisation d’une mondialisation effrénée rebutent. Les fidèles du quartier d'Harajuku se veulent porteurs d'une culture décalée, tant vestimentaire que musicale. Aujourd'hui encore, les Lolita tiennent le haut du pavé, avec leurs dentelles et leurs habits noirs, quand, faussement rebelles, des garçons à la banane gominée crânent dans leur accoutrement 100% rockabilly. Pas dupe, des chasseurs de tendances au service de créateurs en manque d’inspiration arpentent Harajuku, histoire de dénicher ce qui fera la mode de demain. Se rassemblent ici tous les établissements culturels, salle de concert, théâtre et temples. Harajuku étant le quartier de la mode on peut y retrouver différents salons de coiffures et boutiques de vêtements gothiques et rock.