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dis moi tout ─ koichi le dérangé.
 :: RP terminés / abandonnés

Invité
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Anonymous
Dim 1 Juil - 0:34
La journée avait été longue, beaucoup trop longue en prenant en compte la chaleur étouffante qui enveloppait la capitale. Pas forcément la température idéale lorsque l'on doit travailler derrière les fourneaux, entouré d'eau bouillante et de légumes brûlants, en train de s'agiter partout pour servir au plus vite les clients. Mais pas forcément la température idéale pour attirer les clients, à vrai dire. Shohei avait pu constater à son plus grand désarroi qu'à part quelques clients réguliers qui travaillaient dans le quartier et qui lui restaient fidèles, la majorité des passants avait préférée donner son argent à un concurrent installé dans la même rue qui proposait de la glace pilée et d'autres desserts frais. Après quelques regards sombres et incendiaires... il avait lui même finit par succomber en profitant du manque de clients pour se rafraîchir un peu, en espérant que son rival penserait à lui rendre la pareille cet hiver lorsque plus personne n'aurait envie de se rafraîchir au point de se geler le cerveau.

Rien n'est pire qu'une longue journée chaude sans clients, sans personne pour l'écouter raconter comment il s'est retrouvé sans argent et presque sans vêtements dans un hangar, ou encore comment il avait réussi à ne pas mourir lors d'une rencontre avec un ours dans les montagnes (en prenant la fuite très calmement avec le moins de dignité possible). Et sans personne pour remplir un peu la caisse, d'ailleurs, car c'était ce qu'il était censé faire, en plus d'assommer les clients de centaines de souvenirs, il gardait pour mission principale de remplir leur estomac. Mais visiblement la ville n'avait pas faim, aujourd'hui.

Le soleil s'était couché, caché derrière les immeubles, mais le thermomètre, lui, n'avait pas encore décidé de descendre complètement et la nuit n'était pas moins suffocante que le reste de la journée. Les dernières cigales continuaient de crier alors que le propriétaire du restaurant faisait lentement la vaisselle et nettoyait le comptoir méticuleusement pour s'occuper en espérant bêtement qu'un groupe décide à la dernière minute de passer par son restaurant. Il pouvait se permettre de rester, après tout ce n'était pas comme si quelqu'un l'attendait à la maison. ... Pon, son chat, l'attendait sûrement pour aller se coucher contre lui, mais ce n'est pas vraiment comparable à... à avant. Même si le démon avait perdu sa nature humaine et une partie de son empathie avec, il ne pouvait s'empêcher de se sentir seul, par moments. Il avait tenté de demander à un des clients réguliers de rester un peu plus tard pour discuter plus longtemps mais il avait fini par s'excuser avant de payer et partir pour rentrer s'occuper de ses petits enfants.


Bien que ce ne soit pas la vie qu'il ai choisie, ou même la vie qu'il aurait souhaitée... un peu de compagnie, ça ne fait pas de mal. Encore vêtu de son tablier, en train de fumer devant le restaurant, obligé de constater que c'était sûrement son dernier client de la soirée, il se décide à fermer plus tôt que d'habitude et se rassure en se disant qu'il pourra au moins voir en direct une émission qu'il aime bien, cette fois. Le croque mitaine écrase son mégot au sol et s'apprête à rentrer pour tout éteindre et verrouiller, en train de fredonner le générique de l'émission qu'il compte regarder, mais il s’interrompt lorsqu'il aperçoit une silhouette étrange qui s'approche. Les jeunes un peu bizarres qui vadrouillent dans le quartier, ce n'est pas ça qui manque, mais celui ci... Il se dirige droit vers le restaurant. Décidé à rentrer pour se coller près de son ventilateur, il n'a pas très envie de rester ouvert pour un seul menu à servir, et s'excuse d'un sourire compatissant :

─ désolé, p'tit gars, je suis en train de fermer. reviens demain, si tu as encore faim.

Bon, s'il avait l'air vraiment trop affamé, il trouverait surement quelque chose à préparer rapidement pour ne pas avoir sa mort sur la conscience...


(instant confession koichi ça me fait penser à koichi de la partie 4 de jojo's bizarre adventure voila c'est dit bisous)
Nishimura Koichi
Devil’s slave
Nishimura Koichi
Race/Aspiration : Amateur de paranormal
Emploi/Études : Sans emploi
Date d'inscription : 25/05/2018
Messages postés : 76
Avatar : Aki [Arlequin]
Lun 16 Juil - 13:51

Dis-moi toutSUGIMOTO Shohei & NISHIMURA Koichi

Assis en tailleur sur son lit d'hôpital, le jeune Koichi contemplait l'objet le plus précieux en sa possession qu'il avait entre les mains et tournait en tout sens pour n'en oublier aucun détails. Le blond à pics soupira légèrement avant de tourner la tête vers la fenêtre. Encore une belle journée ensoleillée à laquelle il n'assisterait pas … Les tests avaient été si nombreux aujourd'hui qu'il n'avait pas put quitter les couloirs de l'hôpital même jusque dans le parc … Il n'avait pas mis le nez dehors aujourd'hui et cela le rendait triste. Heureusement que demain il pourras aller se balader en ville. Koichi ainsi que les autres patients dans le même cas que lui avait le droit à une journée de sortie par semaine. Bien entendu ils n'avaient pas le droit de dépasser l'heure limite pour rentrer et devait porter un bracelet GPS en métal autour de leur poignet, ce qui empêche la moindre fuite. Combien de fois y avait-il penser à sortir d'ici ? Il avait rêvé tant de fois que quelqu'un l'arracherait à sa situation et pourrait enfin vivre comme il l'entend parmi la population …

Le patient fut interrompus dans le fil de ses pensées par deux aides-soignantes venues pour lui faire prendre des médicaments. Ces pilules qui lui ruinaient plus la santé qu'elles ne le guérissait … L'une l'aidait à mieux dormir, diminuant le flux de pensé qui forment les rêves ou les cauchemar, une autre pour le calmer et le fatiguer et enfin du somnifère … Ils étaient complètement lobotomiser même les moins dangereux, ils ne faisaient aucune différences entre les patients qui avaient tous la même ration avant d'aller dormir … De quoi les rendre malade s'ils ne l'étaient pas déjà. Comme d'habitude c'est sans un mot qu'il obéit aux prescriptions, comment faire autrement quand c'est comme ça depuis plus de dix ans ? Il savait que quoi qu'il dise il devrait prendre ce traitement de la même manière que s'il n'avait rien dis, alors à quoi bon essayer de discuter … Koichi s'allongea sous ses couvertures tandis que les infirmières remettaient de l'ordre dans sa chambre et vérifiait qu'il n'ait aucun objet dangereux ou suspect pour une évasion quelconque. Surveiller jusque dans ses tiroirs, le blond n'avait pas une grande intimité. Les yeux fermés le blond avait conscience de ce qui l'entourait et put entendre la conversation des deux femmes. L'une d'elle racontait qu'un homme lisait l'avenir et était capable de prédire ce qui pourrait arriver à chaque personne. L'autre clamait que c'était un charlatant qui en voulait juste à l'argent des pauvres gens crédule … Cette information attira néanmoins l'attention du blond qui rouvrit discrètement les yeux pour voir qu'elles échangeait un papier coloré. Une sorte de prospectus à en voir la texture.

Le papier fut rouler en boule et jeter dans la corbeille qu'elles changeraient demain matin, mais d'ici là le blond à pics était tout à fait capable de regarder de quoi il s'agissait, cela avait piquer sa curiosité, il voulait en savoir plus. Rapidement la pièce fut plus calme quand elles sortirent et le jeune patient ouvrit les yeux pour se ruer presque sur la poubelle avant que son somnifère ne fasse effet, il ne voulait pas s'endormir lamentablement et raté une occasion pareille. Récupérant la petite boule de papier, il la déplia et parcourus le papier froissé. Il ne put cependant remarquer que deux adresses rapidement avant que sa vue ne commence à se troubler, signe qu'il n'allait pas tarder à s'endormir. Il regagna son lit et glissa la boule de papier entre son matelas et les montants de son lit espérant qu'il s'en souvienne le lendemain pour se rendre directement à l'adresse indiquée …

Le lendemain le blond avait fait sa promenade dans l'après-midi comme tous les samedis de sortie. Fourrant une main dans sa poche il en ressortit le papier froissé relisant une fois de plus l'adresse inscrite avec le sourire. Il espérait pouvoir rencontré cet homme qui était peut-être comme lui ou qui pourrait peut-être lui dire s'il avait un espoir un jour de sortir de sa prison. La soirée était déjà bien avancé et il ne lui restait qu'une heure pour trouver cet endroit … Parcourant toutes les rues à la recherche de cet établissement qui pourrait peut-être changer sa vie, il ne le trouva qu'une bonne trentaine de minutes plus tard … Il avait perdu un temps considérable et il pensait qu'il ne pourrait jamais avoir la chance de rencontrer cet homme que les gens appelaient "charlatant" … Koichi était persuader que cet homme avait des dons, le blond croirait sans doute tout et n'importe quoi tant il est naïf … Son sourire s'évapora peu à peu tandis qu'il voyait l'homme qu'il avait cherché fermé les grilles de son établissement … Tout cela pour rien ? Koichi s'approcha néanmoins lentement espérant qu'il puisse au moins lui toucher deux mots à propos de ses dons … Il n'avait pas non plus pensé à la réaction de ce monsieur qui avait certainement une vie de famille et un emploi du temps bien charger pour répondre aux questions d'un type louche dans son style … Il pourrait prendre peur, ou pire appeler la police comme ça lui été déjà arrivé …

Les yeux du propriétaire du restaurant se posèrent enfin sur lui. La réaction était un peu la même que celle de la plupart des passants, surpris, suspicieux et quelque peu inquiet. Il n'avait pas une apparence des plus sécurisante, sans parler de ce bracelet qui clignotait autour de son poignet, signe qu'il faisait partie de l'hôpital de fou de Tokyo … "désolé, p'tit gars, je suis en train de fermer. reviens demain, si tu as encore faim." lui affirma le propriétaire faisant un peu baisser la tête du blond. Demain ? Mais il n'avait pas le droit de sortir demain … C'était donc trop tard. Le jeune homme baissa les yeux sur son prospectus entre ses doigts tout en pinçant ses lèvres. Il aurait tellement voulus saisir cette chance avant que ce ne soit trop tard … Le patient entendit des bruits de pas s'éloignant de lui, sans doute l'homme qui partait pour rentrer chez lui. Relevant immédiatement la tête il prit un peu d'élan pour presser le pas dans sa direction.

« Attendez ! » Lui demanda le jeune garçon derrière lui. Il déplia le prospectus et tenta comme possible de le défroisser avant de le présenter au plus âgé. « Je ne suis pas venu pour manger mais pour ça ... » Dit-il en montrant le cadre en dessous de la pub du restaurant concernant les cartes de Tarot et la voyance. « Est-ce que c'est trop tard ? » Questionna-t-il avec des yeux suppliant espérant ne pas encore avoir laisser échapper une si belle occasion …

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